Nature Activities
La Calestienne
La Calestienne est posée sur une roche calcaire trouée de grottes souterraines. Une biodiversité exceptionnelle se développe sur ses coteaux ensoleillés.
Un ancien récif corallien
L’environnement en Calestienne était très différent il y a quelques centaines de millions d’années. Il régnait alors un climat tropical. Des récifs coralliens se développaient ainsi dans la mer. Les coques en silice de myriades d’organismes microscopiques se déposaient dans les fonds marins en une couche épaisse de sédimentation. Avec le temps, cette couche s’est consolidée pour former un manteau calcaire que nous reconnaissons aujourd’hui sous la forme des « tiennes », les formations rocheuses typiques de la Calestienne.
La Calestienne est une région géologique composée de roche calcaire beaucoup plus fragile que les autres types de roche qu’on trouve en Famenne ou en Ardenne. L’action de l’eau et l’acidité apportée par le gaz carbonique creusent des cavités dans le calcaire. L’eau s’infiltre par les interstices en créant des ouvertures de plus en plus grandes. C’est pour cela qu’on retrouve des grottes impressionnantes en Calestienne. C’est le cas des Grottes de Hotton qui atteignent 65 mètres de profondeur, les plus importantes en Belgique.
La mer ancestrale s’est retirée progressivement en raison du mouvement des plaques tectoniques et de l’évolution du climat. Des rivières, dont l’Ourthe en particulier, se sont alors lentement frayées un chemin dans la roche calcaire. L’érosion a profondément affecté le relief de la Calestienne en formant des vallées étroites, des défilés rocheux, des falaises et des grottes. On peut voir depuis les hauteurs du plateau une vue magnifique sur la Famenne en contrebas. Les paysages sont plus variés que dans l’Ardenne forestière. La végétation est plus diversifiée. On retrouve des plantes uniques en Belgique.
Une biodiversité exceptionnelle
La Calestienne abrite une biodiversité exceptionnelle. La région était encore couverte de hêtres adaptés au sol calcaire avant le Moyen-âge. Mais les forêts ont été défrichées avec l’arrivée d’une population grandissante. Les paysans pratiquaient l’essartage. Cette technique consistait à dégager le terrain et à brûler la végétation. Les cendres enrichissaient la terre. Ils réussissaient ainsi à cultiver la terre un certain temps. Les champs étaient ensuite abandonnés. Le terrain se transformait en pâturage pour le bétail en itinérance. Les pelouses calcaires abritent maintenant une importante biodiversité adaptée au sol pauvre.
Les orchidées sont les plantes emblématiques des pelouses calcicoles. Elles ont un cycle de vie complexe et étonnant. On retrouve différentes Ophrys et des Orchis. Les orchidées doivent recourir à l’aide de certains champignons car les graines sont incapables de se développer seules. Quand cette symbiose se réalise, il faut ensuite attendre plusieurs années avant de voir apparaître leurs belles grappes de fleurs. Les pelouses calcaire abritent une mine d’or écologique. Elles peuvent accueillir 40 à 50 espèces végétales par mètre carré. Une biodiversité unique est possible en raison de la présence d’espèces fragiles mais particulièrement bien adaptées et résistantes aux conditions extrêmes du milieu.
Un microclimat plus chaud et plus sec
La roche calcaire de la Calestienne se réchauffe beaucoup plus vite que les couches schisteuses alentour. Il est assez agréable de profiter de ces conditions en balade. La terre est plus sèche et plus pauvre. La couverture forestière est absente là où le pâturage est encore régulier. Ces conditions favorisent l’apparition d’une flore rare. Les espèces animales et végétales se sont adaptées à ces milieux ouverts, secs, chauds et ensoleillés. Ces conditions ressemblent étonnamment à ce qu’on retrouve en Méditerranée. Une diversité de plantes attirent une foule de papillons, de criquets, de sauterelles, des cycadèles, des punaises et des coléoptères.
The Red deer
Majestic and dignified, the red deer is rightly known as the King of the Forest. He carries magnificent antlers, made of a bony material, which appear at around the age of six months. They fall each year between February and April, growing back in about 100 days.
The red deer lives in the heart of the forest. When the herd moves, it follows an old hind while the red deer brings up the rear, head held high. Males and females generally live in separate groups, except during the mating season.
It is a ruminant, eating leaves, grasses, and bark.
The belling of the red deer announces the start of the rut in September. Naturally mild-tempered, the red deer now becomes enraged and dangerous, even to man. He engages in savage and spectacular fights with his rivals in order to attract the largest number of females.
In May the hind gives birth to one or two fawns. Their coats are tawny with patches of white. In the adult, the coat is tawny-brown in summer and grey-brown in winter.
Georges et Géraldine DEVIS - Rue du Moulin, 143 a - 6927 Resteigne - Tel : +32 (0)84 38 85 57 - Gsm : +32 (0)495 77 66 69 - E-mail : info@moulinderesteigne.be - Site : www.moulinderesteigne.be